dimanche 30 mars 2014

Encore un petit retour du début de la colonie.

                                   
                                                          Braconniers

Les oies sauvages ont tojours attirées les chasseurs. Au début de la colonie le seigneurs avait le droit de chasser dans sa seigneurie. Il arrivait souvent que les colons empiétaient sans permissions sur les droits du seigneur.Aussi l'intendant Hocquart, cédant aux plaintes du seigneur des îles, publia une ordonnance suivante.
Sur les plaintes qui nous ont été portées par le Sieur de Tourville, aide major des troupes, seigneur des Iles-aux-Oies, aux Grues, au Canot,Ste-Marquerite et la Grosse Ile, que plusieurs particuliers,tant de cette ville que des îles et des côtes voisines, s'ingèrent de chasser dans les îles, quoiqu'il n'y ait que le seigneur qui ait le privilège à lui accordépar ses titres, à quoi il nous aurait requis de pouvoir, nous faisons très expresses défenses à toutes personnes dans l'étendue des îles et seigneurie, ,sous quelque prétexte ue ce soit, sans la permission du sieur de Tourville et à peine de 10 livres d'amende contre les contrevenants, et de confiscation de leurs armes et canot au profit du dit seigneur : et sera la présente Ordonnance lue,publiée et affichée en la manière accoutumée. Mandons, etc.
Fait à Québec le 20 Mars 1731 (Signé) Hocquart
( Extrait des Archives de la province.  Régistre des Ordonnances, folio 70 )
Dans cette ordonnance, une chose nous intrigue : c'est le nom du seigneur Tourville.Est ce une erreur de l'intendant , de son secrétaire ou d'un copiste, qui aurait mis Tourville au lieu de Granville? Est-ce que Paul Becquart, sieur de Granville aurait changé son nom ? Son frère aîné, Pierre, lui avait donné ses droits en1723 ainsi qu'à leur soeur, Geneviève. C'est à cette dernière que l'Ile-aux-Grues appartient, comme on peut  le constater dans un acte passé par le notaire Crespin en 1761.  Mais Madame de Grandville ne devait sans doute pas s'intéresser à la chasse.  Quant à la grande Ile-aux-Oies, elle appartenait aux Hospitalières de Québec.

Dans lesarchives de la famille Mc Pherson LeMoyne nous lisons :«Paul de Bécart, sieur de Fonville » 
                                                                                         

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire